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Histoire de foot

5 avril 2006

La 33 éme journée en bref

L'EQUIPE EN HAUSSE : Rennes (4e)

Qui peut arrêter le Stade Rennais ? En s'imposant sans forcer mais avec un peu de réussite à Toulouse (0-1), Rennes poursuit son exceptionnelle série. Au Stadium, les Bretons se sont offert leur septième victoire de suite de la saison. Une performance exceptionnelle que seul Lyon avait réussi à réaliser avant eux ! Les Rouge et Noir sont plus que jamais tournés vers une qualification européenne et pourquoi pas vers la C1.

Contre le TFC, les Rennais n'ont jamais été inquiétés. Les coéquipiers de Cyril Jeunechamp, qui a fait son retour après plus de cinq mois d'absence en raison d'une blessure aux ligaments croisés du genou droit, ont été solides et dominateurs. Et comme toute équipe en forme, ils ont le petit brin de chance avec eux (ndlr : but contre son camp d'Aubey). "Cela aurait pu se terminer sur un nul. Ce n'était pas possible car actuellement tout nous sourit ", avoue même Cyril Jeunechamp dans Ouest France.

Les protégés de Laszlo Bölöni remontent désormais à la quatrième place avec un point de retard sur Lille. La Ligue des Champions n'est plus très loin et la réception de Sochaux dimanche prochain pourrait bien permettre aux Rennais de s'installer à la 3e place. "On égale le record de Lyon et j'ai même dit à mes joueurs que nous pouvions le battre. Toutefois, il ne faut pas s'emballer en parlant de 3e, 4e ou 5e place. Vous voyez comme moi que nous sommes très nombreux à vouloir accrocher ces places. La bataille sera rude", prévient toutefois l'entraîneur roumain des Bretons.

L'EQUIPE EN BAISSE : Nantes (14e)

"17e en 2005, 14e actuellement, ça suffit!", a encore répété Rudi Roussillon, président du club. Et pourtant... Malgré un visage séduisant, le FC Nantes a subi une nouvelle désillusion contre Marseille samedi. En s'inclinant face à l'OM (1-3) à la Beaujoire, les Canaris ont été incapables de concrétiser leurs occasions. Un manque de réalisme cruel qui fait défaut aux joueurs de Serge Le Dizet. A cinq journées de la fin du championnat, les Nantais ne sont pas menacés en vue du maintien et leurs dernières illusions se sont envolées.

Quatorzième du championnat, le FC Nantes est désormais bien loin de l'objectif du président Rudi Roussillon, la 10e place. Depuis quelques semaines, le FCNA ne décolle pas et est resté accroché à la 14e place. Les Nantais restent sur une série de huit matches sans succès en L1 et seule la Coupe de France peut venir sauver leur saison. Avec le départ déjà annoncé de Mickaël Landreau, l'été s'annonce déjà chaud sur les bords de l'Erdre.

LE BUT : Péguy Luyindula (Auxerre)

Péguy Luyindula n'avait plus marqué depuis la 23e journée du championnat et une rencontre disputée du côté de Lyon. Samedi, l'international français a remis le couvert avec classe et opportunisme. Alors qu'Auxerre était mené au score par Lille, l'ancien Marseillais a profité d'une mauvaise passe en retrait de Tavlaridis et, d'un lob superbement ajusté du gauche, a trouvé les filets d'un Tony Sylva bien impuissant. Auxerre est reparti de Villeneuve d'Ascq avec un bon point (1-1) et Péguy Luyindula avec un dixième but dans sa musette.

LA STAT : 52

Pauleta est décidément une denrée rare en Ligue 1. Alors que les buteurs ne sont pas légion dans notre bon championnat, l'attaquant parisien éblouit de son talent le Championnat de France. En inscrivant un triplé lors de la victoire du Paris SG contre Bordeaux (3-1), Pauleta a marqué un peu plus son passage dans la capitale. Le Portugais a atteint les 52 buts en Ligue 1 avec le Paris SG. Avec 20 réalisations au compteur, il a définitivement assuré son titre de meilleur buteur. Il est désormais loin devant Daniel Cousin (12 réalisations). "Terminer meilleur buteur est l'un de mes objectifs", a-t-il juste avoué après son triplé.

LA DECLA : José Pasqualetti (entraîneur d'Ajaccio)

"On fait un bon match mais on se fait piéger par manque d'efficacité ou par maladresse. Je suis forcément déçu car ce match sonne sûrement le glas de nos espoirs de maintien. En football, l'essentiel c'est de mettre le ballon au fond, et dans ce domaine, nous avons péché. Maintenant, on va arrêter de se prendre la tête et arrêter de rêver."

L'EQUIPE-TYPE

EN BREF

Buts : 22
Cartons : 36 jaunes et 1 rouge
Meilleure attaque : Lyon (57 buts marqués)
Meilleure défense : Bordeaux (19 buts encaissés)
Meilleur buteur : Pauleta (PSG) avec 20 buts
Meilleur passeur : Kahlenberg (Auxerre) avec 8 passes décisives

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5 avril 2006

Ca se precise pour le PSG

D'après le quotidien Le Parisien, l'homme d'affaires Luc Dayan et Colony Capital, un fonds d'investissement américain, auraient fusionné leur candidature de reprise du PSG. Ils devraient signer mardi un protocole d'accord pour acheter le club parisien à Canal Plus. Rai deviendrait manager général.

"Canal Plus s'apprête à vendre le club parisien ce mardi matin à Luc Dayan, associé à la société immobilière Lucia, filiale du fonds d'investissement américain Colony Capital", écrit le quotidien Le Parisien sur son site internet. "Les derniers points de détail doivent être réglés cette nuit et l'annonce sera officialisée par la chaîne cryptée cet après-midi (mardi, ndlr), au plus tard mercredi", poursuit le quotidien. Luc Dayan, l'ancien président de Lille (L1) prendrait la présidence du club parisien, associé à Raï, ancien joueur emblématique du PSG, qui viendrait, lui, en tant que manager général.

Depuis maintenant plusieurs jours, les dirigeants de Canal Plus poussaient dans le sens d'un rapprochement entre le projet piloté par Luc Dayan, actuel président de Sannois Saint-Gratien (National), et le fonds d'investissement américain, qui possède notamment la chaîne de restaurants Buffalo Grill. "Il y a une semaine, les chances de Colony Capital étaient extrêmement faibles mais, dorénavant, ils ne sont plus très loin", expliquait à l'AFP dans la journée de lundi une source proche de la transaction.

Colony Capital, dont le dossier "était extrêmement solide financièrement", péchait par son volet sportif, selon une autre source proche du dossier, tandis que celui de Luc Dayan, soutenu par des fonds quatariens, semblait soulever quelques incertitudes. Selon le Parisien, "un terrain d'entente" entre les deux parties avait été trouvé dès "samedi". Selon une source proche du dossier, le prix de vente du Paris SG avoisinerait les 50 millions d'euros. Le président actuel du club parisien, Pierre Blayau, devrait faire les frais de cette opération, qui propulse le PSG dans une nouvelle ère, après avoir été la propriété de Canal Plus pendant quinze ans.

5 avril 2006

Pauleta a des ambitions

Auteur d'un triplé face à Bordeaux (3-1), Pauleta veut désormais faire mieux que ses 23 buts inscrits avec les Girondins en 2003. Mais le Parisien pense d'abord à la fin de saison du PSG. S'il regrette que le réveil soit tardif, il estime qu'une place européenne est toujours possible. Interview !

PEDRO PAULETA, tu dois être satisfait de cette victoire du PSG ?

P.P. : Oui. Je pense que l'équipe a fait un grand match contre une belle équipe de Bordeaux. Elle est quand même deuxième du championnat, ça n'est pas par hasard. Paris a mérité les trois points qu'il est allé cherché dès le début du match. C'est vrai que tout s'est bien passé ce soir. L'équipe va bien. Elle travaille bien. Les automatismes commencent à venir. Il faut réussir à le faire jusqu'à la fin pour se qualifier pour une Coupe d'Europe, c'est le plus important.

Avec déjà 20 buts au compteur, c'est bien parti pour le titre de meilleur buteur...

P.P. : J'espère ! C'est vrai que c'est objectif que je m'étais fixé en début de saison de terminer meilleur buteur. Pour l'instant, c'est vrai que j'ai un bon avantage sur le deuxième (le Lensois Daniel Cousin avec 12 buts, ndlr). Depuis que je suis à Paris, c'est la première fois que je réalise un triplé. Bien sûr, après avoir inscrit trois buts face aux Girondins, je vais essayer de battre mon record lorsque j'avais marqué 23 buts avec Bordeaux (lors de la saison 2002-2003, ndlr).

Tu avais déjà marqué à l'aller. Tu es particulièrement motivé face à Bordeaux ?

P.P. : Non, je suis motivé contre toutes les équipes. Mais c'est toujours un match difficile pour moi. C'est un grand club qui est resté dans mon c&oeligur. J'ai beaucoup de respect pour cette équipe de Bordeaux, pour les joueurs, pour le club ou pour la région. J'ai passé trois belles années là-bas. Mais, maintenant, je suis à Paris et je donne tout pour le PSG. J'aime jouer dans ce stade. C'est un stade magnifique. Le public de Paris mérite une grande équipe. Je suis très content, mais surtout content qu'on ait gagné car c'étaient trois points très importants pour Paris.

La saison du PSG ne te laisse-t-elle pas des regrets lorsque l'on voit de quoi vous êtes capables en ce moment ?

P.P. : On a bien commencé ce championnat mais après, malheureusement, on a traversé une période très difficile. On a loupé deux ou trois matches à la maison qui font que, aujourd'hui, on est un peu loin de notre objectif du début de saison. Mais il nous reste encore cinq matches à jouer et on va tout tenter pour obtenir une place européenne. On va continuer d'aller chercher cette 4e voire 3e place. Je crois que c'est toujours possible.

On sent le PSG ambitieux pour cette fin de saison...

P.P. : Oui, on est ambitieux&hellip Dommage que ça n'ait pas été le cas tout le temps. Face à Bordeaux, on a montré une nouvelle fois que Paris a une bonne équipe. S'il y avait eu un peu de tranquillité dans cette équipe, on aurait pu faire de belles choses comme à Monaco (1-1) ou comme face à Auxerre (4-1). Ça arrive un peu tard mais j'espère que ça va continuer jusqu'à la fin car, comme je le disais, tout peut encore se passer.

5 avril 2006

Le PSG et l'OM dos à dos

Le Conseil national de l'éthique a décidé de retirer un point au Paris Saint-Germain et à l'Olympique de Marseille, suite au match du 5 mars. Leurs présidents Pierre Blayau et Pape Diouf sont suspendus pour trois mois ferme. Les deux clubs ne comptent pas en rester là et ont décidé de faire appel.

La surprise doit être grande du côté du Paris Saint-Germain et de l'Olympique de Marseille. Toujours inoffensif depuis sa création mais disposant depuis cette saison d'un pouvoir de sanction, le Conseil national de l'éthique a décidé de frapper un grand coup suite à la mascarade du 5 mars. L'instance dirigée par Dominique Rocheteau a pris le taureau par les cornes et retiré un point au PSG et à l'OM. Les deux équipes étant coupables... d'avoir offert au public du Parc des Princes un spectacle navrant (0-0) au terme d'une semaine qui l'avait été tout autant. Pour le reste, les deux clubs ont remué beaucoup de vent mais jamais transgressé la loi.

A l'arrivée, les deux "places fortes" du championnat sont sanctionnées pour avoir bafoué le jeu. Le PSG semble payer une infléxibilité pourtant justifiée au sujet des places attribuées à l'OM. Le club olympien avait demandé 1000 billets dans un premier temps. Ce que le club de la capitale avait accepté. Mais l'OM est revenu à la charge quelques jours plus tard pour en récupérer 1000 autres. Trop tard puisque Paris les avaient déjà attribués.

"Grave atteinte à l'image du football"

De son côté, l'Olympique de Marseille paie ses choix de ne pas avoir envoyé de supporter au Parc des Princes et évidemment d'avoir aligné son équipe de CFA 2. Un choix discutable mais difficilement sanctionnable sur le plan légal. C'est pour cela que le Conseil national de l'éthique a décidé de se prononcer sur l'aspect moral de cette affaire. Le CNE a constaté dans un communiqué "que le comportement des deux clubs dans cette affaire a gravement porté atteinte à l'image du football. " Avant d'ajouter que "ni les règles ni la morale ni l'éthique n'ont été respectées. " Avec un point de moins chacun, Marseille et Paris restent 7e et 8e mais avec 51 et 49 points désormais.

Pierre Blayau et Pape Diouf, présidents du PSG et de l'OM, n'ont pas été oubliés. Les deux hommes ont été suspendus trois mois de leurs fonctions et devront signer un protocole d'accord avant le 30 juin 2006. A défaut, les prochaines rencontres entre les deux clubs seront disputées à huis clos. Le Paris Saint-Germain s'est déclaré "stupéfait" et a indiqué qu'il fera appel, évoquant "un affront fait au club et à ses supporters." Même chose du côté de Marseille. Le club phocéen a assuré qu'il " utilisera toutes les voies de recours existantes."

5 avril 2006

A en pleurer

Terrible désillusion pour Lyon. L'OL a tenu l'exploit à San Siro mardi soir, avant d'être crucifié en toute fin de match par un but de Filippo Inzaghi, qui avait déjà ouvert le score. Finalement battus 3-1, les Rhodaniens échouent donc une fois de plus en quarts de finale de la Ligue des champions.

MILAN AC - LYON : 3-1
Buts : Inzaghi (26e, 88e), Shevchenko (90+1) pour Milan et Diarra (31e) pour Lyon

Première période : Lyon répond présent

L'OL a manqué son rendez-vous avec l'histoire. Cela faisait pourtant un an que Lyon ne s'était pas incliné à l'extérieur depuis une défaite sur le terrain de Caen (1-0), le 4 mars 2005. Mais la fin de série est arrivée au plus mauvais moment. Après le nul obtenu à Gerland (0-0), les Gones avaient en effet une belle carte à jouer. Malgré l'ambiance écrasante de San Siro et de ses 82.000 tifosi, ils ne se laissaient pas écraser et réussissaient une entame de match quasiment parfaite grâce à un dispositif tactique inédit. Pour l'occasion, Gérard Houllier avait en effet opté pour un 4-4-3 offensif emmené par un trio Wiltord-Fred-Govou, Pedretti et Clément prenant place sur le banc malgré la suspension de Tiago.

Après deux alertes signées Inzaghi (12e, 16e), les actions le plus dangereuses étaient en effet lyonnaises grâce à l'extrême fébrilité de Dida. Le gardien brésilien manquait d'abord complètement son dégagement devant Wiltord qui ne trouvait pas le cadre (18e). Quelques instants plus tard, Florent Malouda profitait à son tour d'une mésentente entre Dida et sa défense pour tenter une reprise du gauche qui échouait juste au-dessus de la transversale (20e). Le portier boxait ensuite tant bien que mal un premier coup franc puissant de Juninho (22e), grand absent du match aller.

Pourtant, un peu contre le cours du jeu, c'est le Milan AC qui ouvrait le score sur sa première véritable occasion. Suite à un ballon perdu par Fred au milieu de terrain, Seedorf pouvait en effet déposer une offrande sur la tête de Filippo Inzaghi, étrangement seul dans la surface, qui ne laissait aucune chance à Coupet (26e, 1-0). Mais l'OL faisait preuve de caractère et l'avantage milanais ne durait que cinq minutes. Sur un coup franc de Juninho, Fred et Cris se gênaient mais Dida passait au travers et permettait à Mahamadou Diarra sde e jeter en avant pour arracher l'égalisation de la tête (31e, 1-1). Les Rhodaniens pouvaient repartir de l'avant. Mais Dida ne se ratait pas sur un centre vicieux de Juninho (40e) alors que la tête de Fred échouait sur le poteau (41e). Les hommes de Houllier étaient alors qualifiés.

Seconde période : Ce diable d'Inzaghi

Après la pause, Lyon allait regretter ses occasions manquées. Car la seconde période se révélait rapidement beaucoup plus difficile. Heureusement pour les Français, Andrei Shevchenko était assez discret à l'image d'une frappe lointaine sans danger (54e). Mais, à Milan, la menace peut venir de toute part. Serginho obligeait ainsi Grégory Coupet à effectuer une de ses premières parades du match (59e). Sur une tête de Costacurta, le gardien était même suppléé par Wiltord qui repoussait le danger de la tête sur sa ligne (75e). Côté lyonnais, seules une frappe d'Abidal qui poussait une nouvelle fois Dida à la faute (56e) ou une incursion de Govou dans la surface (69e) semaient la panique.

Au fil des minutes, Lyon pliait de plus en plus et finissait fatalement pas craquer dans les ultimes minutes. Sur une mauvaise appréciation d'Eric Abidal, Shevchenko héritait du ballon de la surface. L'Ukrainien sortait alors de sa boîte et heurtait les deux poteaux mais Inzaghi surgissait au milieu d'une défense lyonnaise impuissante pour pousser le ballon au fond des filets (88e, 2-1). Un scénario terrible pour les Gones qui encaissaient même un troisième but dans les arrêts de jeu. Andrei Shevchenko interceptait une mauvaise passe de François Clerc et effaçait Coupet avant de marquer dans le but vide (90+1, 3-1).

Trois minutes de trop et les Lyonnais s'arrêtent pour la troisième fois en trois ans en quarts de finale faute de ne pas avoir su tuer le suspens. Une élimination cruelle qui rappelle que l'OL a sans doute encore du chemin à parcourir pour se hisser au niveau des plus grands d'Europe. Mais, chaque année, le club progresse et a montré cette saison que l'écart s'amenuisait petit à petit. Charge aux dirigeants de conserver leurs protégés pour revenir encore plus fort l'an prochain. En attendant, les Champions de France peuvent désormais se consacrer à la Ligue 1 et à la Coupe de France, leur dernière chance de voir le Stade de France.

LA DECLA : Gérard Houllier (sur TF1)

"Je pense d'abord que c'était un très beau match entre deux belles équipes. Je crois que l'on méritait davantage qu'eux de l'emporter. Je regrette juste que l'on ait pas su profiter des occasions que l'on a eues. Quand on joue à l'extérieur, il faut prendre les occasions qui se présentent et, par moment, on a manqué un peu de réalisme. Après, le 3-1 est un peu dur, et 2-1 l'était déjà. On a tenu la qualification jusqu'à trois minutes de la fin. Cela tient à peu de choses, à des détails."

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5 avril 2006

Villareal invité surprise

Grâce à sa victoire sur l'Inter Milan (1-0) lors du match retour, Villarreal s'est qualifié pour la demi-finale de la Ligue des Champions, mardi. Après avoir éliminé les Glasgow Rangers, les Espagnols n'en finissent plus d'étonner sur la scène européenne. Ils affronteront Arsenal ou la Juventus.

LIGUE DES CHAMPIONS - 1/4 DE FINALE

VILLARREAL - INTER MILAN: 1-0
But: Arruabarrena (57e)

A chaque année sa sensation. Après Porto en 2004 et Liverpool en 2005, Villarreal pourrait bien être celle de 2006. Les Espagnols ne sont pas encore en finale au Stade de France mais ils ont de nouveau créé la surprise en sortant l'Inter de Milan en quart de finale. Dans l'ambiance surchauffée de Madrigal, qui rappelle vraiment celle des stades argentins, Villarreal a dominé une pâle équipe milanaise qui a sans cesse cherché l'exploit individuel. Les joueurs du "sous-marin jaune", emmenés par un Juan Riquelme phénoménal, ont joué en équipe, tout simplement.

Première période: L'Inter tient le choc

L'Inter n'a fait illusion que lors du premier quart d'heure. Le temps pour les Italiens de démontrer leur supériorité technique, notamment dans la conservation du ballon. Meilleur Interiste à l'aller, Javier Zanetti est encore le joueur le plus présent côté italien. Le capitaine des Nerazzuri perce, percute et tente de faire la différence mais tout seul, la tâche est ardue. Puis plus rien. Villarreal prend la mesure des Italiens et il suffit aux Espagnols d'aligner deux ou trois passes pour mettre en difficulté leurs adversaires.

A la baguette, Juan Riquelme est omniprésent sur le terrain. Chacun de ses corners amènent le danger, ses centres pour Forlan son millimétrés. L'Argentin tente même sa chance de loin (43e et 44e). Toutefois, malgré deux têtes à côté de José Mari (16e) et Tacchinardi (43e), deux tirs de Senna (17e, 41e) qui font frissonner le stade ou encore un festival de Riquelme qui dribble six ou sept joueurs dans la même action (42e), Toldo n'a pas un seul arrêt à effectuer. L'Inter est dominé mais regagne les vestiaires dans la peau du qualifié.

Seconde période: Du grand Riquelme

Le gardien de l'Inter va avoir du boulot dès son retour. Jose Mari, puis Riquelme mettent à contribution le portier italien (47e, 52e). Les joueurs de Villarreal poussent et obtiennent corners sur corners (11 contre 2 au final). Mais c'est sur coup franc que les Espagnols vont trouver la faille. Arruabarrena, l'un des vétérans de l'équipe, dévie de la tête et à la limite du hors-jeu, un coup de pied arrêté de... Riquelme (1-0, 58e). C'est désormais Villarreal qui est qualifié pour le dernier carré mais l'Inter ne réagit pas.

Au contraire, ce sont les hommes du Chilien Pellegrino qui se créent des occasions (21 tirs contre 9). Forlan cherche la lucarne et oblige Toldo à un arrêt de grande classe (61e). La défense de l'Inter est aux fraises et Riquelme n'est de nouveau pas loin de l'exploit personnel sur une série de dribbles (63e). En contre-attaque, Forlan manque le cadre de peu (82e) avant que Riquelme - encore lui - ne décoche une frappe puissante et monstrueuse depuis la ligne de touche (83e). Mais Villarreal a déjà écrit son histoire depuis longtemps. Celle du petit poucet de cette Ligue des Champions, du "sous-marin" torpilleur qui risque encore de viser dans le mille.

LA DECLA: Alessio Tacchinardi (Villarreal):

"Nous avons mis tout notre coeur et toute notre âme et nous avons montré plus d'envie d'atteindre les demi-finales. Je suis fier de faire partie de ce groupe. J'avais perdu une partie de ma motivation à la Juve (Tacchinardi est prêté par Turin) et je suis content de l'avoir retrouvée en Espagne. Entre la Juve et Arsenal, je préfère rencontrer Arsenal, ce serait difficile pour moi de jouer contre mes anciens coéquipiers."

5 avril 2006

OL-Milan AC

L'Olympique Lyonnais est cruellement tombé en quarts de finale de la Ligue des Champions. Battu par le réalisme du Milan AC (3-1) au terme d'un match qu'il avait totalement maîtrisé, le club rhodanien peut avoir des regrets. Il n'a quasiment rien manqué à Lyon. Sinon plus de consistance en attaque.

On n'avait pas tremblé. L'OL non plus. Durant près de 90 minutes, l'implacable maîtrise lyonnaise et l'insolante confiance qui se dégageait des hommes de Gérard Houllier avaient fini par nous gagner. Non, l'Olympique Lyonnais ne pouvait pas perdre. Oui, Lyon allait enfin passer ce maudit stade des quarts de finale après deux échecs successifs. Mais voilà, le vieil adage footballistique aux allures de poncif éculé qui dit qu'"à un certain niveau de compétition, les erreurs se payent cash" s'est répété à Giuseppe-Meazza.

L'OL a réussi une partie quasiment parfaite face au Milan AC. L'équilibre, la maîtrise et la mainmise ont été rhodanienne durant 95% du match. Malheureusement, deux erreurs et une faute de placement se sont transformées en trois buts. Trois buts qui ont assommé les espoirs des quadruples champions de France. Evidemment, la désillusion est on ne peut plus grande. D'autant que Lyon s'est procuré des occasions. "C'est une énorme déception, un grand sentiment de frustration. Nous avons peut-être eu un peu plus d'occasions que l'AC Milan mais nous n'avons pas su les concrétiser , analyse justement l'ancien sélectionneur des Bleus. Notre équipe est joueuse et ils ont été plus réalistes que nous. C'est le regret que j'ai."

Sheva-Inzaghi, ça pèse lourd

Le regret d'être tombé sur une doublette de tueurs composée d'Andrei Shevchenko et de Filippo Inzaghi. Invisible et impuissant durant toute la partie, le Ballon d'Or ukrainien s'est retrouvé dans le money-time. Le temps d'ouvrir le chemin à "Pippo" sur le deuxième but et d'inscrire lui-même le troisième dans les arrêts de jeu. Son acolyte italien, véritable poison des surfaces, a été égal à lui-même. Deux occasions et deux fois le renard transalpin a pu courir bras levés, la bouche grande ouverte, vers ses supporters. Dur à encaisser. D'autant plus que l'organisation tactique, avec Malouda remplaçant numériquement Tiago, Wiltord en neuf et demi, et le plan anti-Pirlo décidé par Gérard Houllier avaient manifestement fonctionné comme le confirme Claudio Caçapa. "Nous étions bien jusqu'au deuxième but. Presque sûrs même d'avoir la qualification. Mais une compétition, c'est comme cela. Si l'on manque trente secondes..."

Si l'on peut enrayer un collectif grâce à une maturité tactique, il est toujours plus difficile de bloquer les individualités. Et Milan a fait la différence grâce à ses talentueuses individualités. Des atouts dont les Lyonnais ne sont pas pourvus. Que ce soit Carew, titulaire à l'aller, ou Fred, qui lui avait été préféré en Lombardie, les attaquants ont fait pâle figure face à l'armada milanaise. Mis à part une tête pas assez appuyée au match aller par le Norvégien et un coup de boule du Brésilien qui a tutoyé le poteau de Dida au retour, les deux pointes lyonnaises n'ont jamais véritablement existé. Pire, on se souviendra certainement plus du ballon perdu par Fred et qui a entraîné l'ouverture du score milanaise que de ses efforts à la pointe de l'attaque.

L'OL a besoin d'un grand buteur

Malin et ambitieux comme il est, Jean-Michel Aulas l'a certainement enregistré dans un coin de sa tête. Le président de l'OL rêvait du Stade de France. C'est râpé - du moins pour la Ligue des Champions. Mais une fois passée la déception, JMA voit déjà plus loin : "Le rôle des dirigeants et des responsables, c'est d'apporter des choses positives. On a vu une organisation tactique qui a mis en difficulté Milan. On a vu une équipe avec des joueurs magnifiques de dignité et d'optimisme. Il faut garder cet aspect positif. Je crois que l'on a beaucoup progressé par rapport aux trois dernières années. Il faut se dire que maintenant, on va se préparer pour l'année prochaine pour aller encore plus loin. On est tombé contre une grande organisation, contre un très grand club. Ils ont eu un petit peu de réussite mais elle va avec ceux qui prennent l'initiative. Je crois qu'il faut prendre modèle."

Et le modèle, il passe évidemment par le recrutement d'un très grand buteur. Un vrai finisseur comme on en trouve peu sur le Vieux Continent mais qui, comme l'histoire l'a depuis longtemps prouvé, construit les succès ou les dynasties. Aujourd'hui, Milan a Shevchenko et Inzaghi, Barcelone a Eto'o, Arsenal possède Henry, la Juventus détient Trezeguet,... Il ne manque plus que ça à Lyon pour viser plus haut. On pouvait s'en douter avant la double confrontation avec le Milan AC. Désormais, on en est certain.

5 avril 2006

Juve-Arsenal

Battu (2-0) à l'aller par Arsenal, la Juventus devra livrer un grand match pour accéder aux demi-finales de la Ligue des Champions. Son entraîneur Fabio Capello croit dans les chances de son équipe malgré les absences de plusieurs de ses cadres comme Del Piero, Vieira ou Zebina. Interview !

FABIO CAPELLO, la Juventus peut-elle remonter ses deux buts de retard ?

F.C: Nous devons être confiants. Nous sommes convaincus que nous pouvons faire quelque chose d'exceptionnel. Nous devons jouer avec cette conviction qu'un renversement de situation est possible. C'est vrai que notre adversaire est très fort, mais nous aussi, et nous devons faire de notre mieux. En ce qui concerne l'équipe de départ, il n'y aura pas vraiment de surprises, étant donné que nous n'avons pas trop le choix. Del Piero est forfait, Camoranesi, Vieira et Zebina sont suspendus.

Le fait qu'Arsenal n'avait pas joué le week-end précédent a-t-il eu une incidence sur le match aller ?

F.C: Sur la fin du match, quand nous étions en infériorité numérique, peut-être que cela a fait une différence. Mais durant la première période, je ne pense pas que cela ait eu beaucoup d'incidence. Désormais, il n'y a plus d'écart de fatigue. Nous sommes bien et nous allons bien jouer mercredi. C''est sûr que nous ne referons pas les erreurs du match aller à Highbury.

Vous êtes encore restés muets face à Trévise ce week-end (0-0)...

F.C: Même si nous n'avons pas marqué contre Trévise, j'espère que nous serons capables de nous créer autant d'occasions. L'engagement devra être total, et ce dès les premières minutes. Nous avons beaucoup appris.

Henry semble particulièrement motivé contre la Juventus. Veut-il selon vous prouver quelque chose après son échec à Turin ?

F.C: Avec de jeunes joueurs, il peut arriver de se tromper. Avec eux, il faut être patient et savoir attendre qu'ils grandissent. Mais quand on voit ce qu'il fait en Premier League, c'est à croire qu'il est toujours en train de jouer contre la Juventus, parce qu'il me semble qu'il ne joue plutôt pas mal, non?

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